Vos schémas de brimades en cascade se dégradent, se délitent comme vos mythes illicites. En poussière tout retourne à la terre. Vos êtres adolescents encore pubères se libèrent, dégageant au passage, telle une peau usagée, leurs cabans étriqués d’enfants téléguidés. Une vie d’adulte n’est pas si compliquée, il suffit de voir et regarder vraiment, un adulte est un enfant en plus grand. Vos envolées après la puberté ne sont pas plus dans l’importance ou la gravité que celles de vos bambins à peine sortis du gazouilli.
Vous érigez de grandes lois, doctrines, théories et théorèmes avec une vision de lorgnette. L’essentiel vous reste occulté. Vous participez activement à ce masque, à cette mascarade, à ce jeu de dupe qui ne l’est pas tant que cela à bien y regarder. Une architecture des plus subtile bien que parfois en vision sordide. Expérimenter la lumière en habits austères. Votre essence comme venant d’un ciel ne se suffit plus de l’ombre dans laquelle vous la confinez. Elle s’épanouit et s’émancipe de vos visions inversées, renversées et bousculées pour venir vous éblouir et vous éclairer.
Collectif d’êtres en orbitation planétaire
( mercredi 23 octobre 2019 – Villa urbana )