Fondamentalement, comment définir « être » ?
Être ne se soumet à aucune lois physiques, philosophies, mythologies, croyances, pensées d’un extérieur ou d’un intérieur. Être, pourrait-être ce que vous vous représentez assez simplement comme un fondement, une fondation inébranlable, une structure basique comme une toile de fond. Et sur ce fond, ce canevas tout est permis. En cela, être est totalement flexible et se prête à toutes matières, à toutes formes et formats, à tous formatages, de la plus pure expression vraie aux plus faux des mensonges que vous vous racontez le soir pour vous faire dormir d’un seul œil.
Vous êtes les artistes de votre autisme commun, vous vous bouchez vos visions de prêt comme de loin. Vous vous enfermez dans vos locaux, bureaux et autres, selon les noms utilisés pour vos formes construites, elles ont en commun cette volonté de moins regarder ce que vos extérieurs tentent par divers moyens, liés aussi à vos matières, de vous montrer. S’il est de plus en plus compliqué pour chacun de vous de trouver le lieu, le bon appartement, la bonne maison sans défaut c’est aussi parce qu’en secret dans vos espaces intérieurs vous ne vous accordez pas ce confort d’être en perfection de vos fondements qui ont étaient voulus dans leurs débuts de qui vous êtes, en expression diverses ainsi que dans la matière, à l’image de ces dieux comme vous les avez nommés.
Un dieu peut-il créer autrement que quelque chose de parfait ?
Vous avez peint et repeint accumulant des couches hautement colorées et strates ombrées usant à foison de ce révélateur de lumière qu’est la noirceur. Vous perdant ainsi dans ces amas de matières ne voyant plus cette toile vierge de tout, allant jusqu’à ignorer son existence primordiale. Vous revendiquez tant et plus de justice, occultant l’injustice que vous vous faites à vous-mêmes jour après jour dans ce que vous appelez jour, qui sont plus souvent en abondance de ces nuages de croyances, telles de petites nuits prolongées, vous plongeant en répétition dans un film que vous pensez ne pas contrôler. Il vous faut pourtant une force créatrice digne de ces dieux bannis de vos existences pour maintenir de telles images de vies.
Vous avez tant de puissance en action pour maintenir vos illusions que cette énergie gigantique déployée vous offre le luxe de vous sentir ballotés, fébriles, épuisés et utilisés envers et contre vous. Une vérité serait que rien ne vous arrive dans l’impossible. Tout étant pleinement calibré pour répondre à vos demandes par vos états conservés et conservateurs, en résonance de vos croyances entretenues telles des plantes rares et précieuses.
L’accélération qui prend place en ces temps est un coup de pouce que vous vous offrez pour dépoussiérer, décalcifier et amener une respiration dans ces successions. L’ancien n’est pas plus à blâmer que le pseudo nouveau qui tente encore très timidement d’entrer en action avant tout en vous.
Ces vagues de restauration sont des invitations à vous restaurer dans tous les sens du terme, de participer à l’infini banquet d’abondance de l’existence et à amener de la clarté et de la nature dans vos sensations de structures.
La douceur vient de l’intérieur, fondamentalement.
Maîtresse ascensionnée Gilda – reine Amazone
samedi 4 janvier 2020 – Villa urbana
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