Il n’y a de sauveur qu’en vous-mêmes. Vous êtes votre propre sauveur et votre dictateur imbriqués dans ces complexités souhaitées. Il serait suffisant de vous faire croire autrement, quand bien même vous demandez encore une intervention extracorporelle, tout ne vient à vous que par votre intérieur, en résonance avec votre prestance, ou celle que vous tendez encore trop timidement à expulser, à projeter sur vos écrans de vies.
Une propension, ou la croyance acquise de cette tendance qui est tout, sauf naturelle, à remettre entre les mains d’autrui, vos devenirs, vos dévotions, vos adorations, vos croyances de conscience en toute inconscience à la limite de la folie douce.
Vous êtes les acteurs de vos vies, même s’il est encore un tant soit peu confortable, dans l’inconfort, de croire que d’autres peuvent décider ou distribuer les rôles en communauté pour chaque individu marginal et ceux qui se retrouvent marginalisés s’ils ne collent à aucune des étiquettes sociales et sociétales. Un doux et piquant confort de l’habitude, des habitudes acquises, pourtant durement, à coups de parents et d’institutions contractées, selon ces mêmes lois dictées par des minorités choisies par vous, en apparence, et comme les apparences sont et ont été trompeuses, à grand renforts de confort, en premier, pour ces minorités, passant par delà les douceurs et allants de cœur de toutes vos communautés.
Vous pensez vous sentir perdus si aucune institutions ne vous dictent quoi exprimer, diffuser et penser. Le confort d’une cage dorée, enfin pas tant que cela.
Combien d’entre vous lèvent encore les yeux au ciel à la recherche de ce sauveur tant et tant vanté dans vos histoires répétées, même en erroné, pour permettre de tromper, instrumenter et instaurer. Tout est absolument parfait dans l’absolu.
Aucune instrumentalisation ne peut briser et dénaturer vos fondements, vous êtes pure lumière pure, ainsi que tout l’est, même l’indicible et le répréhensible le sont.
Personne n’est, à priori, à sauver, tout est parfaitement joué.
Mais dans ces illusions d’illustrations de contes que l’on se raconte, tout est à re-coloriser et redorer, du moins, tels sont les souhaits de vos communautés. Et comme tout est parfait, cela se fait.
La douceur du sauveur, votre propre douceur à proprement parler, les ressources sont vôtres, vous les puisez à la source même de qui vous êtes ou, autrement dit, dans la source de toutes choses, cette source qui vous mobilise et vous manifeste en chaque instant d’instantanéité. Là réside votre pouvoir, dans la source même de ce que peut être le pouvoir, votre toute puissance.
Il est de l’ordre de la mésentente que de vous croire hors de vous-mêmes, ou dit plus précisément hors du tout, hors de la source, hors de cette puissante énergie en expression d’elle-même.
Chevauchez votre espoir, endossez, enfin, votre habit de lumière, ou plutôt laissez tout cela pleinement s’exprimer aussi hors de vous sans vos restrictions habituelles de confinement dans vos confins intérieurs. Vous êtes des sauveurs, tous autant que vous êtes, vitalement et paradoxalement, mais aussi, intrinsèquement et viscéralement. Vos cellules les plus infimes, les plus intimes sont expression et expansion de lumière luminique et luminescente. Vous êtes en pleine puissance, tels des univers en manifestation. Chacun revêtant une portion d’infini, indivisible et indestructible. Ce qui est, est de toute éternité.
Conduisez-vous vers votre destination, sans personne d’autre que vous-même en leader présumé, vers ce lieu de vous qui réside ou se mêle, ou plus spécifiquement, retrouve sa place dans le tout, en sauveur de tout et de rien.
Comme si l’univers avait besoin d’être sauvé, comme s’il pouvait être égratigné ou abîmé par vos actions controversées, vos billevesées et notes sur-jouées, déjouées, enrouées, rouillées et parfois, bien que trop peu, enjouées. Vos corps vibrent en accord avec cet univers immortel et intemporel, même si vous posez ces intentions d’expériences multiples et variées de rapports conflictuels entre vous et votre corps, qui n’est pas plus séparé du tout que vous.
S’il devait y avoir quelqu’un ou quelque chose à sauver cela serait votre rapport à vous-mêmes, aussi dans cette corporalité souhaitée qui, une fois incarnée, d’une certaine manière, est rapidement refusée ou reniée voire détestée. Aimez profondément ce petit corps que vous exprimez jusqu’à l’épuisement parfois, parce que, lui, vous aime inconditionnellement tel le sauveur présumé que vous cherchez dans vos écrits et dans vos oublis de vous-mêmes.
Tout est parfait, comme vous aimez entendre cette prétendue vérité, tout est parfait. Pas par perfection programmée, qui serait née d’une volonté quelconque d’une extrême divinité supposée, non, juste parce que cette perfection, ce parfait est en tout, en toute simplicité.
Ce parfait est votre sauveur de tout, en tous temps, non soumis aux temps.
Parfaite journée, telle une route bordée de champs de fleurs variées, à vous.
Sauver quoi et qui pourrait être à remettre en question..
Archange Métatron et Dragon Vibralion
samedi 11 janvier – Villa urbana