Vrai versus faux sapins

Vrai – faux qu’en est-il vraiment ?

Êtes-vous pleinement conscients du fait de vos créations ?

Qu’en est-il de ces accords de joie de rencontres éphémères dans la matière ?

Au coin de vos feux de cheminées repose un faîte, une majesté arborée, dans ces instants d’intériorité vient, en appel de vos natures, cette nature boisée qui se manifeste par bien des aspects. Dans ce qui se fait de plus naturel, selon vos étiquettes, jusqu’à ce qui a été posé de frelaté, dévié, organisé avec une matérialité travaillée, parfois, dans ce que vous nommez de non nature ou non naturel.

Mais à bien y regarder, comment tout cela prend ou tient sa forme ?

Dans une volonté, une idée de forme, une copie de vie, une création en représentation, comme la nature l’est aussi. Êtes-vous vraiment certains que la nature, votre divine nature, n’a pas poussée vivement dans vos envies d’ambiances pour se manifester, même lorsque cela semble sortie d’une boîte, d’un emballage ? Et cet habillage d’où vient-il ?

Que sont tous ces objets ou envies d’objets sinon que des idées ? D’où viennent-elles ces pensées ? Pensez-vous vraiment être les instigateurs de tout ce qui vient à vous dans l’esprit pour ensuite prendre forme ou non ?

Un vrai, un faux, un coupé, l’autre enraciné, où est la réalité vraie ?

Les formes viennent à vous dans une forme de non choix, avec plus de joie que vous ne voulez bien vous en accorder.

Rien ne résiste à la vie.

Même vos conceptions de matières éphémères ont une idée de vous faire goûter aux joies infinies de la vie, avec ou sans forme.

Nul aspect, même différencié, n’est vide, en tout et partout réside la vie, même dans ce que vous nommez l’immobile, le non vivant, le décor répond aux mêmes vibrations que l’oiseau printanier animé et enjoué.

Le vrai du faux qui peut juger ?

Dans ces formes copiées en fausseté, selon vos édits, viennent à vous toutes vos natures naturelles, pas moins éphémères que vos faux et usage de faux. Par ces aspects d’objets copiés à la nature, même dans ce qui vous en semble très éloigné, selon ce que vous connaissez ou croyez connaître de la nature, qui est beaucoup plus diversifiée que vous ne voulez le percevoir, ou le voir, vient à vous tout ce que vous avez souhaité éloigné. Il est un fait que vous ne pouvez ôter cette nature que vous êtes, elle ne réside pas dans vos couches d’habillages physiques et non physiques. Elle est aussi ce petit être en corporalité que vous avez souhaité exprimer et expérimenter. Il est votre portion de nature en réduction, pas en dissociation, de cette nature complexe et simple que vous avez tendance à croire en extériorité de ce corps naturel qui vous sert de matière expérimentale.

Où est le faux du vrai dans cette reproduction grandeur petite nature ?

Est-ce une vérité que ce petit personnage, cet acteur, cette pièce que vous jouez munis de perruques et de costumes ?

Sommes-nous plus vrais que vous parce que nous sommes enracinés ?

Ce qui pourrait être une vérité est que vous êtes la terre et son atmosphère, les terres et leurs atmosphères. Vous ne pouvez pas être plus enracinés, vous êtes les poussières de la terre et des terres autour, visibles et non perceptibles.

Vous venez expérimenter, entre autres et en quelque sorte, le faux de ce que vous êtes vraiment.

À quel degré de croyances des apparences choisies vous situez-vous ? Êtes-vous, en apparence, dans moins de fausseté que vos objets sculptés et formés ?

Un arbre fait de paillettes est-il moins naturel ou légitime que vos forêts que vous ne cessez de couper et autres, tel un rejet régulier de vos natures ?

C’est une vision de libération et non une sinistre finition que ces modifications de constructions dites naturelles, quels qu’en soient les moyens ou raisons.

Une libération sous forme de sortie de l’ancien par la délivrance de messages ancestraux, au-delà de vos perceptions de manifestations, une sorte de chant exaltant, exultant, brûlant haut et fort dans votre air asphyxié sous forme de représentation de réharmonisation.

Plus ancien est votre univers, par delà sa forme.

Dans une forme finie et définie réside l’infini non fini.

À tous moments le message d’une sagesse peut se manifester, se délivrer dans ce que vous qualifieriez de vulgaire matière.

Un doudou machuqué, tout bavé, est aimé sans condition par vos petits êtres plongés dans l’unité non dissociée.

Quel est le faux du vrai ?

Le manifesté, tel un être arboré n’est-il pas aussi peu vrai que votre corporalité jouée ?

Croyez-vous encore à vos visions étriquées du vrai, dans le soi-disant manifesté ?

Il est vrai que tout est vrai et faux et tout ce qui se fait de faux est en image du vrai. La reproduction est-elle moins vraie, moins manifestement créée ?

Toutes vos vérités ne reposent-elles pas sur des montagnes de faussetés ? Visions erronées de vous-mêmes, plongés en croyances désespérées de difficultés créées par vous-mêmes et vécues comme ce que vous aimez nommer, les épreuves de la vie ?

La vie est tout sauf une épreuve, elle est la preuve que tout peut trouver sa place même dans le non espace. La vie est jouissance des sens, à chacun de formuler, dans le sens exprimer, ses souhaits. Un non-souhait n’en ai pas moins un vœu qui a une potentialité à se manifester.

Une volonté de faux qui trouve son chemin vers la matérialité vraie.

Qu’en est-il de cette vraie matière que vous expérimentez en dureté ?

La vie trouve tous les chemins en douceur et candeur.

Vraie belle journée vraie à vous, sans fausse déprime, en vraie joie exposée.

.. Et le temps, votre temps compté, est-il vrai ? ..

 

Arbres divers et variés et sapins unifiés en forêt

mercredi 22 janvier 2020 – parc tête d’or – Villa urbana

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