Bonjour, belle enfant.
Comme souvent c’est le maintenant qui est important.
Une promesse ne peut être tenue que dans l’instant, la remettre à plus tard est comme vouloir recréer le passé à l’identique et cela ne se peut, chaque instant porte en lui l’unique, il est l’unique instant.
Une transformation ne peut être que instantanée, soudaine et fulgurante, même si le processus en lui-même peut très bien prendre des aspects de longueur et de modifications à palier. Prendre un instant et le vibrer pleinement dans l’êtreté. Tout cela se fait, tout cela est et même le non-être est aussi un état d’êtreté.
Dans le concret, nous pourrions parler de prise de conscience, de pensées fulgurantes.
L’immédiateté des pensées, comme venues d’un nul part est souvent signe de sa propre êtreté, comme une vérité unique à chacun.
Une pensée, un éclair comme un coup de tonnerre ou tel un coup de baguette magique et “pouf” le miracle s’opère, la transformation se fait dans la clarté et la matière, cette matière qui opère selon les repères, les souhaits et volontés. Alors, un petit changement de repère parfois permet de changer la matière.
Apporter un peu de lumière voilà ce qu’est d’amener de la spiritualité, propulser de la perspective, induire du recul, une notion qui tend vers un absolu sans oubli de l’un où l’individu se perçoit comme indivis de la scène, le jeu, la pièce de théâtre qui se joue en instant T, en instantanéité, un levé de rideau comme identique au tombé du même rideau mais en inversé, tel un diaporama qui ne s’arrête pas, des séquences d’instants infinis, des probabilités séquentielles, des routes et chemins dans l’infini des vies, de la vie qui se joue en permanence et en présence, même les absents sont une part de ces vies, ils permettent parfois de remplir les vides ou plutôt les soi-disant espaces vides puisque le vide n’existe que dans une forme d’illusion voulue et perçue.
Pour être, il faut vouloir être et cela se fait, les doutes amènent la complexité, la complication, ils ont tout autant le droit d’être et de faire “leurs vies” sans que cela soit un empêchement ou une souffrance.
Que veux-tu vraiment ? Quel est ton souhait ?
Le seul génie est intérieur, la baguette est tienne, tu es le magicien de ta vie. Comme la transformation est et vient de l’intérieur, oui, du plus profond de l’êtreté, dans la particule qui est elle-même dans la particule de plus en plus intérieur.
Il n’y a pas d’erreur, les manifestations sont une création et la création est la manifestation du divin donc toutes les créations sont divines.
Poser les choix avec un regard de plus en plus ouvert et une vraie volonté sans plus tarder, être en écoute, à l’écoute, de cette spontanéité qui est divine et amie.
L’erreur est un terreau fertile, riche et de cette matière en apparence disharmonieuse et boueuse fleurissent une foultitude de fleurs toutes plus magiques et magnifiques les unes que les autres, c’est aussi une part d’expérience personnelle, un vécu connu et bien utile et utilisable.
Une transformation, un choix de transmutation, un changement de vision de soi, d’un soi vers un autre soi, une transfiguration, un vilain petit canard devenu un cygne majestueux qui s’envole à tire-d’aile vers l’horizon de lui-même dans une grâce et une félicité magnifiées.
Tout est, se crée et se recrée dans l’infini d’ici et maintenant.
Une vie, des vies, une multiplicité et dans aucune tu n’es seule, tu ne l’as jamais été. Ouvre-toi à ta vérité, à ce que tu es, à toutes tes potentialités même à travers ce que tu nommes, et donc fait exister, tes impossibilités qui sont là aussi pour t’ouvrir le champ des possibles, car comme tu le sais, rien n’est impossible à celui qui croit, qui croit en sa voie, sa vérité, sa vie, sa volonté et son intention.
Avec tout l’Amour infini qui est en chacun de nous. Amour et gratitude, mon enfant bien-aimée.
10 juillet 2018 – Villa urbana
La Douceur de Médusa 