Luna alba

La joie est en soi une voie, elle n’est pas obligatoire pour celui qui veut croire au noir illusoire.

Le blanc, le noir, ne sont pas des antagonismes, ce sont des complémentarités pour amener à l’unité.

Le blanc, la lumière, résident tous deux dans une sphère noire et ombragée jusqu’à l’opacité complète, ils ne surgissent que dans cette absence de lumière qui, en soi, est un leurre et non un malheur.

L’absence de blanc ne sous-entend nullement, absence de clarté, il est des luminosités qui se nourrissent exclusivement de noiceur pour éclore en radiance et bienveillance.

Que serait un blanc pétant sans son comptant de sombre pour faire l’ombre qui réverbère l’éclatant, le luminant.

Nul n’est ombre ou lumière, noirceur ou splendeur, tout se contient en un, en un seul, tel un linceul.

Un blanc éclatant sur un noir inquiétant, vibrants tels une voûte étoilée, le noir occupant la majeure portion pour apporter l’option de voir pleinement l’éclat des astres brillants.

Où et qui suis-je dans ce ciel plus noir que blanc ?

Là, ici, ce ciel est un, en vous, en nous, partout vous êtes, nous sommes, la lune et ses étoiles dans ce vaste empire d’un sombre noir éclatant, brillant, luminescent à la frontière d’un gouffre où tout se mêle en lumière sans barrière, ne formant qu’un ciel universel.

Pure lumière noire vibrante, projetant son blanc persistant.

Rien ne se fond dans le noir, tout en émerge, vous, nous, le tout.

Canalisation reçue d’Êtres en ombres blanches, dans une sphère blanche éclatante sur un fond d’univers sombre, voyageurs temporels en périphérie de notre temps.

Jeudi 26 novembre 2020 – Villa Silva

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