Toutes ces phrases anodines que vous dites en sourdine, croyant n’être entendu de personne, résonnent partout, en tout, et appellent, par vos sonorités répétées à se dévoiler, à prendre pied et à exister.
Prendre pied sur vos pensées, vous pourriez jouer.
Il ne s’agit nullement de contrôler, il serait plutôt question de les regarder, vous poser dans l’énergie des mots, des sons et vibrations pour permettre la vision qui, elle-même, apporte une permission ou non dans vos choix, vos divagations, ces lames de fond que vous soulevez parfois, souvent, sans émettre le moindre son en externalisation.
L’individualisation de vos contractions se déversant dans une collectivisation, reviennent à vous par miroitisation.
Vous vous êtes amené à regarder votre individualité au travers de la collectivité, sans vos croyances d’exclusivité. Vous êtes inclus dans le collectif, soi-disant extérieur. Ainsi en est-il de nous. Un nous de particules qui, agglomérées, forment un corps, le corps humanité, le corps vitalité, la vie, le un englobant le tout et le rien, le un étant le tout et le rien.
Pleurez un bon coup pour tout et rien, parce que la vie est belle au-delà de toutes vos visions et vos imaginations, bien au-delà de ce que vous avez nommé création.
Et souriez, oui, même bêtement, béatement comme des arriérés ou des éclairés, illuminés de la vie avant tout.
Vivez maladroitement ou correctement, mentant ou trichant, aimant ou amicalement. Il n’y a aucune note perdue, elles vibrent toutes la même et unique vie. Une vie qui fourmille dans la différenciation en union, la dissociation qui vibre à l’unisson.
Toutes ces notes, ces sons forment une seule partition, la musicalisation de la vie.
Aussi, perdez-vous en déraison, en élucubrations, en discours d’hallucinations et perdez aussi, si l’envie suit, vos habituations de victimisation en perdition.
Rétablissez votre corporalité, arquez vos pensées et lancez les vers votre destinée, celle que vous souhaitez expérimenter dans votre individualité et créez le monde dont vous rêvez en indivis.
Une contraction dans la corporalité est, aussi, une pensée non exprimée, figée, non déliée, réfutée, souvent stockée en non acceptée. Créez du lien avec votre matérialité qu’il s’agisse de votre corporalité ou de la création dans son entier, vous pouvez commencez au plus près de vos aspects, au rien en premier, à vous avant tout. Merci.
Canalisation reçue d’un Collectif non exclusif – intra, extra et par delà de vos terres terrestres
mercredi 6 janvier 2021 – Villa Silva