Ange gardien de P.

Une vie le temps d’un rêve ou le rêve est une vie. L’espace où tu te crois éveillé est un rêve et tes rêves sont des vies à l’infini. Tu rêves de vivre un rêve que tu es déjà en train de rêver. Si cela n’a que peu l’apparence d’une vie de rêve c’est que tu t’es laissé emporté par le rêve d’autres que toi, et il n’y a pas de soucis avec cela. Si l’instant, ou le présent te laisse penseur et t’amène à rêver d’ailleurs, cet ailleurs tu t’y trouves déjà. Certains diraient qu’il faut canaliser ou organiser sa vie pour en faire un rêve. Et si tu rêvais vraiment ta vie cette fois-ci, sans justement d’effort, de plan bien organisé mais plutôt comme un flottement, comme un bateau qui semble à la dérive mais qui est, en fait, poussé et balloté par un océan d’amour universel et te mène à bon port. Non pas qu’il y ait eu erreur dans tes chemins. Rien n’est fortuit, tout a un sens et tout est en perfection d’expression. 

Le questionnement sous-jacent a des accents de légère amertume ou infortune. L’idée d’une vie jaillit en même temps que la vie elle-même et l’espace de cette vie tout se manifeste pour le meilleur de soi, de toi. 

D’aucun diront, j’ai raté ma chance, comme s’il pouvait y en avoir qu’une seule dans toute une vie. La chance c’est la vie. Tous les petits plus que vous pensez saisir sont vus comme de la chance, mais votre chance c’est bien votre vie elle-même. Tout ce qui se présente est toujours pour améliorer l’expérience, si je puis dire. Le bien ou le moins bien sont des notions, d’une expérience malaisante peut naître le plus puissant des amours. À l’image de certaines novas en fin de cycle se répand tout autour un univers riche en vie. Tout ce qui est autour, selon vos perceptions, est un champ infini de possibilités. 

Laisse toi sentir tes propres vibrations au fond, elles te guideront mieux que des mots. Il est question de poser tes propres choix, de te sentir vivant pleinement, intensément, joyeusement ou tristement, c’est selon ta volonté, selon ce que tu souhaites vibrer. La vie est courte et infinie, courte de vos temps et infinie des espaces-temps. Tu vibres déjà dans l’infini de toi-même.

Quel est ton souhait ou plutôt qu’est-ce qui te fait sourire pleinement, un sourire en accord avec ton cœur ? Il n’est pas ici question de remise en question mais plutôt d’écoute, de te mettre au diapason avec tes vibrations au fond. Peut-être, peux-tu sentir lorsque tes ailes se déploient, elles sont liées à ton cœur, un envol le cœur léger. Regarde les oiseaux, ils sont porteurs de joie, ils expriment pleinement leurs vibrations, c’est la raison de votre fascination. La liberté, oui, mais dans la joie d’être, tout simplement.

Ose demander, à toi-même en premier, accorde toi cela. Nombre d’entre vous oublient de demander son avis à la seule personne la mieux placée pour y répondre, vous-même. Vous êtes vos propres guides en tout premier lieu, vous avez, tu as, juste oublié. Et pour les premiers pas dans tout cela, nous sommes là, je suis là, je ne te quitte pas, en quelque sorte. Tu peux aussi compter sur moi, demande moi aussi. Peut-être tu peux commencer par prendre des instants, de vos temps, pour toi pleinement, pour te regarder vraiment, par regarder j’entends aussi écouter, observer sans jugement, juste sans pensée comme lorsque tu es en regard d’un paysage enchanté et qu’aucune pensée ne jaillit, juste le plaisir de l’émerveillement. Voilà un peu comment je te vois. Merci à toi pour ce merveilleux partage.

Les vibrations de cœur sont perceptibles facilement quand on est dans l’écoute de soi, cela ressemble fort à vos efforts, vous dites, de sport. Un emballement au gré du vent et des envies enfouies, cela ne suppose pas de mise en place réfléchie, lorsque tu vas vers les élans de cœur, la vie te sourit, elle aime cette douce palpitation de gaîté et de spontanéité. Un oiseau ne planifie pas sa vie, il la vit en toute simplicité et authenticité. Une écoute à soi, de soi et voilà l’envol est là. La perception est subtile comme le bruissement à peine audible d’ailes de papillon. Il est parfois nécessaire de passer par un état de chrysalide pour éveiller des ailes inconnues de soi.

Merci à toi, à bientôt ici. Soit ce que tu perçois de toi, ce que tu es déjà, même si tu ne le vois pas… pas encore. De là où je suis je le vois ce toi pleinement merveilleux et heureux. 

08/02/2019 – Villa Urbana

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