La vie n’est pas souvent ce que vous la supposez être. Il est bien des destins qui semblent contrariés ou inachevés, voire déviés ou étouffés. Ce qui semble être complètement erroné, dans vos appréhensions de visions, a un pouvoir de déclinaisons faramineux, au-delà de ce que vous qualifiez de possible. Pauvres de lui ou elle dîtes-vous pour compatir à ces destins chagrins, le pauvre, la pauvre, cela revêt une forme de fatalisme, de fatalité. Sans renier la compassion voulue être exprimé, il pourrait s’ajouter un débordement optimiste pour porter ce ou cette pauvre dans les tours et les aider vraiment à amorcer le retour.
La vie est dure, voilà le postulat fréquemment répandu avec l’oblitération que vous posez en communauté, que peut-être, plus justement et fondamentalement, la vie serait tout simplement belle. Sinon, pourquoi alors, passez-vous tant de votre temps à tenter de rester en vie, lors même que vos engagements vous ont amenés aux portes d’issues de complications corporelles ? Vous monnayez la santé sous des accents d’absence de considération du bien-être et de vos bons fonctionnements, vous en êtes donc à passer une vie entière à lutter contre la maladie, à lui donner la place presque toute entière dans votre vécu, refusant de voir au passage, l’entièreté de votre bon état d’être, allant jusqu’à oublier de le maintenir, ou juste l’observer, ce qui trouble vos structures jusqu’à l’épuisement. Un merci à la vie qui s’écoule tranquillement, sans même un besoin de consentement de votre part, la plupart de vos fonctions se font sans votre réflexion, vous appelez cela des fonctions réflexes, supposant dans cette position d’observation, comme un hasard qui ne sait nullement de quoi il retourne. En fait, si vous ignorez le pourquoi et le comment de ce qui vit, s’écoule, évolue et se fait dans cette corporalité, c’est que malgré toutes vos études sur le sujet, ce qui se vit est bien plus complexe que vous ne pouvez le voir, l’observer ou l’appréhender même avec toutes vos machines de plus en plus perfectionnées. La vie vous échappe parce que vous passez plus de temps à tenter de la décortiquer, la disséquer, à tenter désespérément de la maintenir sans pour autant vous investir pleinement à l’accueillir et la vivre en toute simplicité.
Bien-sûr, vous pouvez passer une vie entière à analyser, placer vos machines observatrices en confrontation de vos essais analytiques que vous appelez des traités, cela a fait de grands savants qui sont tous ou presque passés sans éveiller un pourquoi un tel savoir ne les a, en aucun cas, maintenus en vie pour toujours puisqu’ils, elles, sont tant et si de tous vos arguments et jugements de hautes considérations distinguées. Cela ne sous-entend nullement un mépris de ce qui a vécu, ou ce qui est, a été et semble aller vers un vers, cela est exprimé pour être observé en résonance avec le chacun de qui vous êtes. Est-il envisageable de revenir sur tous vos acquis quels qu’ils soient, scientifiques, analytiques, méthodologiques, linguistiques, etc, pour enfin prendre une mesure personnelle à chacun ? Permettant à chacun de se sentir enfin un dans le groupe sans étiquette ou lettre attribuées à peine nés. Le non-savoir a ici bien plus de pouvoir que vos savoirs qui ont une durée de vie et surtout un coût.
L’observation n’est réellement pas à mettre au placard. L’observation silencieuse est une approche permettant de se voir pour de vrai, un objet observé dans le calme peut enfin laisser tout supposer ou tout exposer, la multitude de probabilités passe alors dans le domaine de la possibilité de créer et être ainsi portés à et par la vie.
Vos belles organisations et voies d’institutions reposent sur du chaotique, loin de toutes vos considérations éthiques, à tel point que vous ne vous permettez plus de voir l’avenir en position de positivité, d’où ces habitudes d’absence quasi totale d’exubérance. Vos choix d’aménagements et agencements ont ce référencement lettrique échotique du chaotique de leurs fondements. Et ce, malgré tous vos traités et idées d’humanité. Ce qui est couché sur vos papiers étant devenu pour vous comme figé, n’étant même plus présenté, représenté ou observé au travers de vos propres actualités. Vous vous proposez une forme d’austérité dans vos zones organisées, vous confinant sans différenciation dans un profond manque de distinctions, ne sachant plus vraiment qui et où vous êtes sans pour autant créer l’unicité de la paix de l’un que cette forme d’enrôlement pourrait supposer amener. Plus vous vous proposez la reconnaissance de chacun, plus vous semblez créer un distinction sans union. Pourquoi faut-il reconnaître chacun dans sa particularité ? Tout simplement parce que vous n’avez pas pris ce chemin distinct d’accueil de chacun dans sa particularité, ayant écarté cela, cela est devenu un levier pour dissocier et comme la vie est multiplicité et accueil, vous vous voyez convié à vous y confronter un moment donné. Vous vous êtes invités à regarder chacun dans une forme de vérité moins édulcorée et paramétrée. Prenez-vous tel quel, tel que chacun est, même dans de qui est organisé et vous pouvez y ajouter une soustraction de vos idées contractées et contrariées ou toutes faites, sur ce qui doit être, basé sur vos codes, côtes et mesures.
Pourquoi la vie fait-elle fi de vos contrariétés ou idées contractées ? Plus simplement, la vie les accueille avec joie, sans contrainte, ni complainte, tout est bienvenu dans le vécu. Vous êtes bienvenus dans le tout comme un vécu unique en multiplicité et unicité. Pourquoi tant de différenciations et de complications instillant ainsi tant de contractions ? Tout est bienvenu, bien vécu, tout sourit à la vie parce qu’elle s’observe et se trouve belle. Tout est, tout simplement. La vie est belle.
Canalisation reçue d’Êtres vivants dans la forêt, ils se sont présentés comme cela : vivunt in silva – maen nhw’n byw yn y goedwig
mercredi 7, jeudi 8 juillet 2021 – Villa
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