La puissance de l’infini dans le fini. Vous êtes tous des infimes parties de votre infini non défini, ni fini. Vous êtes l’infini qui se finit dans le défini. Sans définition, hors des portions finies, vous êtes l’infini.
Quand bien même vous vous sentiriez perdus dans l’inconnu de l’infini, que vous ne seriez pas mieux ou moins que l’infini connu de vous. Vous vous expansez en matières jouées pour éprouver et prouver votre infinité. Ce minuscule mais non ridicule groupuscule de particules modelées et modélisées à volonté, la vôtre en premier, est joué pour intégrer votre éternité. Et lorsque vous vous jouez en partance, tout se fait sans latence, ni carence, avec la cadence que de vos pas vous rythmez. Vous puisez dans votre infinité éternelle pour jouer cette parcelle d’étincelles qui vous semble tant et plus éphémère, mais qui demeure au cœur de tout ce qui fait ou ne fait pas, ce qui vous êtes, ce quoi vous faites, ce comment vous l’êtes, dans ces mini portions de votre infinité finie jouée. En apparence de boules qui roulent, manipulées par un hasard hasardeux et souvent perçu comme malchanceux, vous oubliez de mesurer, de sentir, de ressentir, le bien-heureux de ce qui se vit dans vos portions finies d’infini.
Braver les intempéries de la vie, n’est ni douloureux, ni malencontreux, tout est auréolé de bonté, de gaieté et de générosité. Vous vous permettez d’accéder à votre infinité au travers de chemins de traverse. Lorsque, perdus dans l’inconnu du connu, vous posez et exposez une forme qui semble contrariée voire contraire à la vitalité, mais au vrai, vous aspirez tant et plus à vous joindre et vous fondre dans votre éternité au point d’en oublier de jouer la jouissance de cette présence dans cet ici, qui ressemble pour votre ensemble à un là, un éloignement que vous souhaitez retrouver et qui ne peut être refusé indéfiniment. Le départ est toujours trop proche et en même temps, vous ne lui accordez que peu de s’éloigner.
Posez vos pieds entiers dans votre sol pour sentir ce soleil que vous captez, émettez et transmettez. Allégés vous de cette attente de l’existence et plongez en virtuosité dans cette matérialité tant aimée par cette belle divinité qui vous l’a prêtée. Jouez à rêver que vous existez, ce jeu faites le joyeux et amoureux, même dans ses aspects dits ennuyeux. Disposez de vos vies plutôt que de les déposer en marques restrictives et compulsives. Marquez la vie de votre passage telles ces comètes que vous êtes.
Texte reçu en canalisation de la Déesse Égyptienne Nout
mardi 30 novembre et mercredi 1er décembre 2021 – Villa Silva